Farzad FELEZZI

Farzad FELEZZI accueille la FAS OI sur le plateau de “Vivre Libre”, Télé Kréol

Artisan du verbe je vous aide à écrire et dire vos discours en vérité pour plus de justice et pour oser créer, selon votre génie, des richesses insoupçonnées que vous prendrez plaisir à vendre ou à donner. Je suis aussi l’animateur de l’émission télé Vivre Libre où j’ai convié la Fédération des Acteurs de la Solidarités de l’Océan Indien. (Rediffusions ici bit.ly/Vivrelibre) J’offre présence et compétences à la FAS OI et à tous ses partenaires qui agissent.

 

Je suis guidé par les valeurs d’Enthousiasme, de Justice et d’Audace créatrice.

 

J’accompagne hommes et femmes qu’ils soient élus, dirigeants, salariés, entrepreneurs ou étudiants, maman au foyer ou personnes âgées, des gens stables qui s’ennuient ou en transition de vie personnelle ou professionnelle, à changer de points de vue, voir les choses sous d’autres angles et transformer leurs perceptions pour discerner le faux du vrai, pour déceler les injustices et oser créer et donner au monde le meilleur d’eux même tout en prenant du plaisir.

 

J’interviens à titre d’indépendant organisant ateliers et conférences sur l’île de la Réunion et dans l’Océan Indien. Sans m’y attendre je me retrouve aux côtés de la FAS OI et des membres du CRPA (Conseil Régional des Personnes Accueillies/ Accompagnées) que j’ai convié à parler à la télé.

 

Mais ça n’a pas toujours été comme ça, je n’ai pas toujours été aussi épanoui.

J’ai fait des études Bac+5 en entrepreneuriat création d’entreprise. J’ai créé aventures et entreprises selon les codes et règles qui m’avaient été enseignés par la société : compétition, pouvoir, argent et consommation étaient mon quotidien. Et vous savez quoi ? plus j’en avais, plus j’en voulais et plus j’en voulais, plus je souffrais.

 

Je peux dire que j’ai allègrement fait partie de cette caste indifférente qui méprise les précaires et les personnes en détresse. Une classe sociale qui les juge, les paie mal et profite de leur détresse autant que de leur temps libre et de leur grande générosité. J’ai fait partie de ces gens qui se disent charitables alors qu’ils prennent tout sans presque rien donner, qui donnent la parole aux pauvres sans vraiment les écouter, et qui augmentent leur aura et leur notoriété pour au moins les avoir fait participer.

 

Bref, en 2012 je fais faillite et je perds ma mère d’un cancer. C’est là que la situation va s’inverser. Et je vais faire partie des gens qu’autrefois je méprisais. Et je me rends compte combien c’est difficile quand tous les problèmes arrivent en même temps tout en étant mal guidé, méprisé et rejeté. Il fallait une sacré dose d’enthousiasme pour se relever et continuer. C’est là que j’ai rencontré ma valeur d’Enthousiasme, cet élan de vie en soi, ce pouvoir d’accueillir à part égal l’agréable et le désagréable. Cet enthousiasme m’a immédiatement invité à donner. Le don de soi ne nécessite pas de posséder biens et compétences, juste de l’amour et de la présence. C’est là que j’ai commencé à être bénévole aux Restos du cœur, Saint Vincent de Paul et Secours Populaire. Avec des collectivités j’ai aussi participé à la conception de dispositifs d’aides aux précaires, aux endeuillés, aux séniors, aux jeunes déscolarisés et aux immigrés.

Ces nombreux services gratuits que je rendais me donnaient de la valeur, des relations sociales et quelque part une raison de continuer à vivre, un droit d’exister dans ce monde insensé. Personne ne m’y obligeait mais c’était l’occasion de me sentir vivre et de respirer.

Toutefois malgré tout ce que je faisais, je n’étais pas payé et dans notre société quand t’as pas d’salaire, et pas de statut, t’es pas considéré : il est difficile de se loger, de s’intégrer et d’avoir une place bien méritée.

C’est là que je rencontre ma valeur de justice. Le sens de la justice participe à l’éveil des consciences. Le sens de la justice permet de mettre l’humain face à ses responsabilités. Avec des mots qui décrivent la réalité. Des mots qui ne sont ni tronqués, ni siglés, markétés, ni positivés.

Voici un exemple extrait d’une formation :

de nos jours, l'injustice est définie selon une probabilité, une chance ou une malchance. Nos institutions parlent d’égalité des chances, ou de personnes défavorisées (c'est-à-dire qui n’ont pas eu de faveur, de chance). Celà est une erreur, pour ne pas dire une fourberie ou clairement une ruse.

Explication - Derrière l’illusion d’égalité des chances se cache en vérité des intérêts particuliers qui font que les ressources de certains ont été confisquées. Le pouvoir d’agir de certains a été confisqué par les plus compétitifs et avares qui se donnent pouvoir et autorité, le droit de se loger a été confisqué par la logique financière du secteur immobilier, l’éducation, la culture et l’art sont confisqués par les grandes écoles, le showbusiness, et par par les médias, la presse, la radio et la télé. Et quiconque devient confisquateur/trice peut être mis face à ses responsabilités. Et quiconque est confisqué a le devoir de s’exprimer et demander retour et dédommagement de ce dont il ou elle a été privé.

Mon sens de la justice me permet de voir qui confisque et qui est confisqué en vrai. C’est alors que j' averti celles et ceux qui ont le pouvoir de redistribuer. Afin qu’ils agissent, avant qu’il ne leur arrive ce qui m’est arrivé. Mais surtout avant que leurs âmes ne soient définitivement corrompues et souillées. Car nous aurons à rendre compte de tout ce qu’on prend dans ce monde, surtout quand cela est destiné à ceux qui en ont la nécessité.

Cette justice même si elle n’est pas rendue dans ce monde, elle peut au moins être révélée. Là nous pouvons oser créer. D’expérience j’ai remarqué que ceux qui ont le plus de pouvoir et de monnaie ont le plus d’audace, là où les plus démunis ont le plus de créativité. Assez souvent, trop souvent, les premiers font participer les seconds pour profiter de leurs connaissances terrain et de leur créativité sans leur donner aucun pouvoir et sans les payer.

Bien heureusement tout cela, nous pouvons le changer si vous le voulez.